BLW guidelines in French. En Francais! Je kid vous not!

okay, see far below for a brave effort by lansgrim some years ago, but i am now editing to include littlecolette’s version, which is written in rather better French, apparemment…

Guide pour une diversification alimentaire gérée par le bébé (baby-led weaning), mise à jour de juin 2008

Introduction

Mettre en place une approche gérée par le bébé pour la diversification nécessite de comprendre pourquoi cette approche peut-être considérée comme à la fois logique et sans danger. Le première section ci-dessous explique la logique et les principes sous-jacents à cette façon d’introduire les aliments solides, et la dernière section (à faire / à ne pas faire), fournit une liste de référence rapide des points-clés. Suivre ces conseils maximisera la probabilité qu’à la fois le bébé et ses parents apprécient la période de la diversification, et aidera à assurer le bien-être du bébé.

La plupart des bébés seront prêts à expérimenter des aliments solides à partir de l’âge de six mois. Il est conseillé aux parents de bébés prématurés (c’est-à-dire ici avant 37 semaines de grossesse), ou qui présentent une condition médicale susceptible d’affecter leur capacité à manipuler sans danger les aliments ou à digérer certains types d’aliments, de discuter au préalable avec leurs médecins du meilleur moment pour commencer à introduire des aliments solides, et de l’opportunité d’utiliser l’approche gérée par le bébé comme seule méthode.

Le bébé est désigné par « il » tout au long du document.

Pourquoi une diversification gérée par le bébé ?

1) L’allaitement maternel comme base pour cette approche

L’allaitement maternel exclusif est recommandé pendant les 6 premiers mois de vie. C’est la préparation idéale pour l’auto-alimentation avec de la nourriture solide. Un bébé nourri au sein se nourrit à son propre rythme – il est en effet impossible de les forcer à faire autrement ! Ils équilibrent aussi la quantité ingérée en décidant de la durée de chaque tétée. De plus, comme le goût du lait maternel varie selon ce que la mère a mangé, le bébé est préparé à des goûts différents.

Les bébés allaités en bonne santé semblent être capables, avec le soutien approprié de leurs parents, de gérer leur propre diversification alimentaire. Cependant, bien que l’auto-alimentation (caractéristique de l’allaitement) soit à la base de l’approche de diversification gérée par le bébé, de nombreux parents de bébés nourris au lait artificiel ont trouvé que cette méthode fonctionnait tout aussi bien pour eux. La seule différence significative est qu’il faut alors offrir au bébé d’autres boissons que le lait.

2) Comprendre la motivation du bébé

Cette approche permet au bébé de découvrir ce que les aliments peuvent lui offrir lors de sa découverte du monde autour de lui. Elle utilise son désir d’explorer, d’expérimenter et d’imiter les activités des autres. Permettre au bébé de définir le rythme de chaque repas, et maintenir l’accent sur le jeu et l’exploration plutôt que sur l’alimentation, permet à la diversification de se passer le plus naturellement possible. En effet, il semble que ce soit la curiosité, et non la faim, qui motive les bébés à faire cette transition.

Il n’y a aucune raison de faire coïncider les repas (solides) avec les tétées. D’ailleurs, penser aux tétées et à la diversification comme deux activités séparées permettra une approche plus détendue et rendra l’expérience plus agréable pour les parents et l’enfant.

3) Ne va-t-il pas s’étouffer ?

Beaucoup de parents s’inquiètent du risque d’étouffement. Mais il y a de bonnes raisons de croire que les bébés ont moins de risque de s’étouffer s’ils contrôlent de ce qui va dans leurs bouches que s’ils sont nourris à la cuillère. C’est parce que les bébés ne sont pas capables de déplacer intentionnellement la nourriture vers le fond de la gorge tant qu’ils n’ont pas développé la faculté de mâcher. Et ils ne développent pas la faculté de mâcher tant qu’ils n’ont pas développé la faculté de saisir des objets. La capacité à saisir de toutes petites choses (entre le pouce et l’index) se développe encore plus tard. Donc un bébé très jeune ne peut pas facilement se mettre en danger, car il n’arrive pas à mettre de petites choses dans sa bouche. Par contre, l’alimentation à la cuillère encourage le bébé à aspirer la nourriture directement au fond de la gorge, ce qui rend potentiellement l’étouffement plus probable.

Il semble que le développement général d’un bébé est synchrone avec le développement de sa capacité à gérer la nourriture dans sa bouche et à la digérer. Un bébé qui a de la difficulté à porter de la nourriture à sa bouche n’est vraisemblablement pas prêt à la manger. Il est important de résister à la tentation « d’aider » le bébé dans ces circonstances, car ce sont ses propres facultés de développement qui assurent que le passage aux solides se passe au bon rythme pour lui, tout en minimisant le rythme d’étouffement.

Incliner un bébé vers l’arrière ou l’allonger pour le nourrir avec de la nourriture solide est dangereux. Un bébé qui manipule de la nourriture devrait toujours être soutenu dans une position assise bien droite. Cela assure que la nourriture qu’il n’est pas encore capable d’avaler, ou qu’il ne veut pas avaler, tombe de sa bouche devant lui plutôt qu’en arrière vers la gorge.

Adopter une approche gérée par le bébé ne signifie pas pour autant oublier toutes les règles de bon sens concernant la sécurité. Bien qu’il soit très improbable qu’un tout jeune bébé réussisse à saisir une cacahuète par exemple, des accidents peuvent et vont survenir en de rares occasions, peu importe la manière dont le bébé est nourri. Les règles standard de sécurité pour le repas et le jeu doivent être suivies même quand la transition vers la nourriture solide est gérée par le bébé.

4) Assurer une bonne nutrition

Les bébés qui peuvent se nourrir eux-mêmes semblent accepter une grande variété d’aliments. C’est probablement parce qu’ils ont plus que simplement le goût à étudier – ils expérimentent aussi la texture, la couleur, la taille, la forme. De plus, donner aux bébés des aliments séparés (ou de façon qu’ils puissent les séparer eux-mêmes) leur permet de découvrir une gamme de saveurs et de textures différentes. Et leur permettre de laisser de côté ce qu’ils ne semblent pas aimer va les encourager à essayer de nouvelles choses.

Les principes généraux d’alimentation équilibrée pour les enfants s’appliquent aussi aux bébés qui gèrent eux-mêmes leur diversification. Ainsi, les « fast foods », les plats préparés et les aliments contenant du sel ou du sucre ajouté doivent être évités. Cependant, lorsqu’un bébé a plus de 6 mois, il n’est pas nécessaire (sauf s’il existe des antécédents familiaux d’allergie ou une suspicion de trouble digestif) de restreindre plus que cela les aliments offerts au bébé. Les fruits et les légumes sont idéaux, les plus durs étant légèrement cuits de sorte à être suffisamment mous pour être mâchés. Au départ, le mieux pour la viande est de l’offrir sous forme d’un grand morceau, à explorer et à sucer ; une fois que le bébé est capable de saisir et de relâcher des poignées de nourriture, la viande hachée fonctionne bien. (Note : les bébés n’ont pas besoin de dents pour mordre et mâcher – les gencives vont très bien pour cela !).

Il n’est pas nécessaire de découper la nourriture en petits morceaux de la taille de la bouche. En effet, cela les rendrait difficiles à manipuler pour le bébé. Un bon guide pour la taille et la forme requises est la taille du poing du bébé, avec un facteur supplémentaire à garder en tête : les jeunes bébés ne peuvent pas ouvrir intentionnellement leurs poings pour relâcher des choses. Cela signifie qu’ils se débrouillent mieux avec de la nourriture en forme de bâtonnet ou ayant une « poignée » intégrée (comme la tige d’un morceau de brocoli). Ils peuvent ensuite mâcher le bout qui dépasse de leur poing et laisser tomber le reste plus tard – généralement lorsqu’ils veulent saisir le prochain morceau intéressant. Au fur et à mesure que leur habileté s’améliore, ils laisseront tomber moins de nourriture.

5) Qu’en est-il des boissons ?

La teneur en gras du lait maternel augmente durant la tétée. Un bébé allaité reconnaît ce changement et l’utilise pour contrôler sa consommation de liquide. S’il a soif, il tendra à téter peu de temps, peut-être sur les deux seins, alors que s’il a faim, il tétera plus longuement. C’est pourquoi les bébés allaités à la demande sans restriction de fréquence ni de durée n’ont besoin d’aucune autre boisson, même lorsqu’il fait chaud.

Ce principe peut fonctionner pendant la période de diversification si le bébé est toujours allaité à la demande. Un gobelet d’eau peut être offert lors des repas comme élément d’exploration mais il n’y a pas de raison de s’inquiéter s’il ne veut pas en boire.

Les bébés nourris au lait artificiel requièrent une approche légèrement différente, car le lait artificiel a la même consistance tout au long du biberon et étanche donc moins la soif. Pour assurer une consommation suffisante de liquide, il suffit de proposer de l’eau à intervalles réguliers une fois que le bébé mange de petites quantités de nourriture.

Continuer de donner du lait (maternel ou artificiel) à la demande durant la période de diversification aura l’avantage supplémentaire de permettre au bébé de décider quand et comment réduire sa consommation de lait. Lorsqu’il mangera davantage lors des repas partagés, il « oubliera » de demander l’une de ses tétées/biberon, ou prendra moins à chaque tétée/biberon. Sa mère n’a pas besoin de prendre ces décisions pour lui.

A faire / à ne pas faire

1. Donnez à votre bébé l’opportunité de participer lorsque quiconque dans la famille est en train de manger. Vous pouvez commencer cela dès qu’il montre un intérêt à vous regarder, bien qu’il soit peu probablement prêt à mettre de la nourriture dans sa bouche avant ses six mois.

2. Assurez-vous que votre bébé est soutenu dans une position assise bien droite lorsqu’il manipule de la nourriture. Les premiers jours, vous pouvez l’asseoir sur vos genoux, face à la table. Une fois qu’il commence à être capable de ramasser de la nourriture posée devant lui, il sera certainement prêt à être assis, avec un soutien minimal, dans une chaise haute.

3. Commencez par proposer des aliments de la taille de son poing, de préférence en forme de bâtonnet (c’est-à-dire avec une « poignée »). Pour autant que possible, et à condition qu’ils soient appropriés, proposez-lui les mêmes aliments que ceux que vous mangez vous-même, afin qu’il se sente inclus dans ce qu’il se passe.

4. Proposez une grande variété d’aliments. Il n’est pas nécessaire de limiter davantage l’expérience de votre bébé avec la nourriture qu’avec les jouets.

5. Ne pressez pas votre bébé. Permettez-lui de contrôler le rythme de ce qu’il fait. En particulier, ne soyez pas tenté de l’ « aider » en plaçant des choses dans sa bouche à sa place.

6. Ne vous attendez pas à ce que votre bébé mange quoi que ce soit lors des premières occasions. Une fois qu’il aura découvert que ces nouveaux joutes ont bon goût, il commencera à mâcher, et, plus tard, à avaler.

7. N’attendez pas d’un jeune bébé qu’il mange chaque morceau de nourriture au départ. Souvenez-vous qu’il n’a pas encore développé la faculté d’obtenir la nourriture qui se trouve à l’intérieur de son poing.

8. Essayez à nouveau, plus tard, les aliments rejetés. Les bébés changent souvent d’avis et acceptent plus tard des aliments qu’ils avaient déclinés au départ.

9. Ne laissez pas votre bébé seul avec de la nourriture.

10. Ne proposez pas des aliments qui présentent un danger évident, comme des cacahuètes.

11. Ne proposez pas de « fast foods », de plats préparés ou d’aliments contenant du sel ou du sucre ajouté.

12. Proposez un gobelet d’eau mais ne vous inquiétez pas si votre bébé ne s’y intéresse pas. Un bébé allaité, en particulier, va probablement continuer pour quelque temps à recevoir du sein tout le liquide dont il a besoin.

13. Soyez préparé au désordre ! Un carré de plastique propre sous la chaise haute protègera votre sol et rendra le nettoyage plus facile. Cela vous permettra aussi de redonner les morceaux qui seraient tombés, de sorte à moins gâcher. (Vous serez positivement surpris de la rapidité avec laquelle votre bébé apprendra à manger proprement !).

14. Continuez à allaiter votre bébé quand il le veut, pendant aussi longtemps qu’il le veut. Attendez-vous à ce que ses demandes évoluent au fur et à mesure que sa consommation d’aliments solides augmente.

15. Si vous avez des antécédents familiaux d’intolérances ou d’allergies alimentaires ou de troubles digestifs, discutez de cette méthode de diversification avec vos médecins avant de l’adopter.

16. Enfin, prenez plaisir à regarder votre bébé apprendre à se nourrir, et à développer en même temps les facultés motrices de ses mains et de sa bouche !

Lansgrim did this, isn’t that cool? Round of applause please. Apparently she already knows she’s left bits out, so I don’t want to hear any complaints from you multi-lingual types.Baby Led Weaning: (diversification alimentaire géré par le bébé)
Une guide et des informations

Gill Rapley est Directrice adjointe des programmes de l’Initiative des Amis du Bébé chez UNICEF. Elle est ancienne puéricultrice, sage-femme, a été formée en allaitement maternelle chez le NCT (National Childbirth Trust – l’Organisation National de l’Accouchement – les bénévoles formées et expérimentées qui rendent visite à des jeunes mamans chez elles à la sortie de la maternité pour aider avec tout ce qui concerne la jeune maman et le nouveau-né) et consultante en lactation.

Gill dit : « L’approche où c’est le bébé qui gère l’introduction de l’alimentation solide est basée sur du bon sens. Ce n’est ni nouveau, ni ‘la mienne’. Beaucoup de mères qui ont plus d’un enfant l’a découverte. »

Une guide pour implémenter une approche où le bébé gère l’introduction de l’alimentation solide.

Introduction

Implémenter une approche où le bébé gère l’introduction de l’alimentation solide demande une compréhension de ce qui rend cette approche logique et en sécurité. La première section ci-dessous explique les raisons et les principes qui soutiennent cette méthode de sevrage et la dernière section, les A FAIRE et les A NE PAS FAIRE, donne une liste rapide de références avec les points clés. Adhérer à ce guide donnera plus de chance à ce que le bébé et ses parents aimeront la transition à une alimentation diversifiée, et aidera à assurer le bien-être du bébé.

Des bébés, normaux et allaités au sein, semblent être parfaitement capable, avec le bon soutien de leurs parents, de gérer leur propre introduction à une alimentation solide.

Les raisons pour cette approche :

1) Allaitement maternel comme base pour cette approche

Allaitement maternel exclusif est recommandé pour les 6 premiers mois de vie. C’est la préparation idéale pour cette approche. Un bébé nourri au sein se nourrit à son propre rythme – il est d’ailleurs impossible de les faire faire autrement ! Ils décident la durée de chaque tétée et comme le goût du lait maternel varie selon ce que la mère a mangé le bébé est préparé pour des goûts différents.

2) Comprendre la motivation du bébé

Cette approche propose au bébé la possibilité de découvrir ce que les aliments peuvent lui offrir lors de sa découverte du monde autour de lui. Elle utilise son désir d’explorer et expérimenter et d’imiter les activités des autres. Permettre au bébé de mettre le rythme de chaque repas, et de maintenir l’accent sur jouer et explorer plutôt que manger, permet la transition à une alimentation diversifiée de se passer le plus naturellement que possible. Il semble que ceci est parce que c’est la curiosité qui motive au lieu de la faim.

Il n’y a aucune raison pour laquelle les heures de repas (solide) se passent en même temps que les heures des tétées. D’ailleurs, penser aux tétées et l’introduction aux solides à deux activités séparées permettra une approche plus relaxe et rendra l’expérience plus agréable pour les parents et l’enfant.

3) Il ne va pas s’étouffer ?

Beaucoup de parents s’inquiètent que leur bébé va s’étouffer. Mais il y a plus de raisons à croire que le bébé va s’étouffer en étant nourri par la cuillère qu’en se nourrissant. Ceci est parce que le bébé n’est pas capable de bouger la nourriture vers le fond de la gorge avant d’avoir appris à mâcher. Et il ne développe pas l’agilité de mâcher avant de développer l’agilité d’attraper les choses. Donc un petit bébé ne peut pas se mettre à risque car il n’arrive pas à mettre la nourriture dans sa bouche. Par contre, l’action utilisée pour aspirer la nourriture sur une cuillère l’amène directement au fond de la gorge qui peut provoquer un étouffement.

Il faut résister à la tentation « d’aider » le bébé s’il n’arrive pas à se nourrir car ceci veut dire qu’il n’est pas prêt à mâcher et avaler. Ce sont ses propres agilités de développement qui assurent que le passage aux solides se passe au bon rythme pour lui. Ce processus le garde aussi en sécurité par rapport aux petits morceaux de nourriture (raisin, petit pois, etc.), car s’il n’est pas capable de les mâcher, il ne sera pas capable de les ramasser avec son pouce et son doigt et de les amener à sa bouche. Mettre de la nourriture dans la bouche d’un bébé arrête cette protection naturelle et augmente le risque d’étouffement.

Un bébé qui se nourrit devrait toujours être dans une position bien assise afin que tout objet qu’il n’est pas capable d’avaler, ou qu’il ne veut pas avaler tombe de sa bouche en avant plutôt que en arrière vers la gorge.

Malgré tout cela il faut toujours respecter les règles de sécurité comme à n’importe quel autre moment avec le bébé, par exemple il ne faut pas laisser les cacahuètes près de sa chaise haute.

4) Assurer une bonne nutrition

Les bébés qui se nourrissent acceptent une grande variété d’aliments, car il y a le goût, la texture, la couleur, la taille, la forme donc c’est comme un jeu. En plus il peut séparer les aliments qu’il aime et ceux qu’il n’aime pas ce qui n’est pas le cas avec une purée d’aliments mélangés où il risque de tout rejeter pour un seul ingrédient pas aimé. Proposer les aliments séparés mais sur la même assiette permet le bébé de prendre ses propres décisions sur le mélange.

Il faut noter qu’un bébé n’a pas besoin de dents pour mordre et mâcher – les gencives font l’affaire !

Il ne faut pas couper la nourriture en petits morceaux – une idée pour la taille et la forme est de la couper comme une grosse frite, comme ça le bébé peut l’attraper et l’amener à sa bouche sans problème.

Pour les boissons on peut proposer une tasse d’eau en même temps que la nourriture mais il ne faut pas s’inquiéter si le bébé n’en veut pas car le lait maternel continue à étancher son soif. Pour tout ce qui est tétée le bébé décidera lui-même quand il veut diminuer la quantité par rapport à ce qu’il mange en dehors des tétées.

Les « A FAIRE » et les « A NE PAS FAIRE » de cette approche

NE PAS FAIRE

Ne le précipitez pas – laissez-le mettre son propre rythme, surtout ne « l’aidez » pas en mettant des choses dans sa bouche.

NE PAS FAIRE

Ne soyez pas étonner si votre bébé ne mange pas beaucoup au début, une fois qu’il a découvert que ces nouveaux jouets ont un bon goût il commencera à mâcher puis à avaler.

A FAIRE

Soyez préparé pour le désordre ! Mais vous serez étonné de voir la vitesse à laquelle votre bébé apprend à manger en faisant pas beaucoup de désordre.

Finalement profitez de ces moments en regardant votre bébé apprendre les plaisirs de la nourriture et développer les dextérités de sa bouche et ses mains en même temps – c’est vraiment magique!

5 Responses to “BLW guidelines in French. En Francais! Je kid vous not!”

  1. Atila says:

    Sorry, I am bound by generations of French snotiness to leave this comment:

    Was this an Internet translation?!? I am only 3-4 sentences in and already getting turned off by the lexical and grammatical mistakes .. On fairly basic stuff too: ie “un” guide, not “une”, “sevrage” rather then the somewhat clumsy “diversification alimentaire” etc..

    It is actually an odd mixture of fairly complex sentence structures and vocabulary, following an english writing style, and scattered with beginner french mistakes.

    Send me your text and I will correct it if you wish. While I’m still on mat leave, afterwards, it will be toooooo late :-)

    Still, love your site, and you know.. these mishapen french guidelines are actually very endearing.

    NB: feel free to bash my style, I’m sure I deserve it :)

    • Aitch says:

      hah, you Frenchies and your funny lingo. I was at the wedding of an actual French person and her pals did her a video message on her big day where they complained about HER poor French. Happy days!
      it wasn’t an internet translation, no, it was done by someone living in France in response to some requests to it. i think this was the paper itself, should you wish to have a bash. we’d be super-grateful if you would, actually, that would be great!

    • littlecolette says:

      I have made a complete French translation of the complete BLW guidelines by Gill Rapley (the version called “June 2008”), because I needed one for the childminder of my daughter. Because French is my primary language, the French is OK.

      Guide pour une diversification alimentaire gérée par le bébé (baby-led weaning), mise à jour de juin 2008

      Introduction

      Mettre en place une approche gérée par le bébé pour la diversification nécessite de comprendre pourquoi cette approche peut-être considérée comme à la fois logique et sans danger. Le première section ci-dessous explique la logique et les principes sous-jacents à cette façon d’introduire les aliments solides, et la dernière section (à faire / à ne pas faire), fournit une liste de référence rapide des points-clés. Suivre ces conseils maximisera la probabilité qu’à la fois le bébé et ses parents apprécient la période de la diversification, et aidera à assurer le bien-être du bébé.

      La plupart des bébés seront prêts à expérimenter des aliments solides à partir de l’âge de six mois. Il est conseillé aux parents de bébés prématurés (c’est-à-dire ici avant 37 semaines de grossesse), ou qui présentent une condition médicale susceptible d’affecter leur capacité à manipuler sans danger les aliments ou à digérer certains types d’aliments, de discuter au préalable avec leurs médecins du meilleur moment pour commencer à introduire des aliments solides, et de l’opportunité d’utiliser l’approche gérée par le bébé comme seule méthode.

      Le bébé est désigné par « il » tout au long du document.

      Pourquoi une diversification gérée par le bébé ?

      1) L’allaitement maternel comme base pour cette approche

      L’allaitement maternel exclusif est recommandé pendant les 6 premiers mois de vie. C’est la préparation idéale pour l’auto-alimentation avec de la nourriture solide. Un bébé nourri au sein se nourrit à son propre rythme – il est en effet impossible de les forcer à faire autrement ! Ils équilibrent aussi la quantité ingérée en décidant de la durée de chaque tétée. De plus, comme le goût du lait maternel varie selon ce que la mère a mangé, le bébé est préparé à des goûts différents.

      Les bébés allaités en bonne santé semblent être capables, avec le soutien approprié de leurs parents, de gérer leur propre diversification alimentaire. Cependant, bien que l’auto-alimentation (caractéristique de l’allaitement) soit à la base de l’approche de diversification gérée par le bébé, de nombreux parents de bébés nourris au lait artificiel ont trouvé que cette méthode fonctionnait tout aussi bien pour eux. La seule différence significative est qu’il faut alors offrir au bébé d’autres boissons que le lait.

      2) Comprendre la motivation du bébé

      Cette approche permet au bébé de découvrir ce que les aliments peuvent lui offrir lors de sa découverte du monde autour de lui. Elle utilise son désir d’explorer, d’expérimenter et d’imiter les activités des autres. Permettre au bébé de définir le rythme de chaque repas, et maintenir l’accent sur le jeu et l’exploration plutôt que sur l’alimentation, permet à la diversification de se passer le plus naturellement possible. En effet, il semble que ce soit la curiosité, et non la faim, qui motive les bébés à faire cette transition.

      Il n’y a aucune raison de faire coïncider les repas (solides) avec les tétées. D’ailleurs, penser aux tétées et à la diversification comme deux activités séparées permettra une approche plus détendue et rendra l’expérience plus agréable pour les parents et l’enfant.

      3) Ne va-t-il pas s’étouffer ?

      Beaucoup de parents s’inquiètent du risque d’étouffement. Mais il y a de bonnes raisons de croire que les bébés ont moins de risque de s’étouffer s’ils contrôlent de ce qui va dans leurs bouches que s’ils sont nourris à la cuillère. C’est parce que les bébés ne sont pas capables de déplacer intentionnellement la nourriture vers le fond de la gorge tant qu’ils n’ont pas développé la faculté de mâcher. Et ils ne développent pas la faculté de mâcher tant qu’ils n’ont pas développé la faculté de saisir des objets. La capacité à saisir de toutes petites choses (entre le pouce et l’index) se développe encore plus tard. Donc un bébé très jeune ne peut pas facilement se mettre en danger, car il n’arrive pas à mettre de petites choses dans sa bouche. Par contre, l’alimentation à la cuillère encourage le bébé à aspirer la nourriture directement au fond de la gorge, ce qui rend potentiellement l’étouffement plus probable.

      Il semble que le développement général d’un bébé est synchrone avec le développement de sa capacité à gérer la nourriture dans sa bouche et à la digérer. Un bébé qui a de la difficulté à porter de la nourriture à sa bouche n’est vraisemblablement pas prêt à la manger. Il est important de résister à la tentation « d’aider » le bébé dans ces circonstances, car ce sont ses propres facultés de développement qui assurent que le passage aux solides se passe au bon rythme pour lui, tout en minimisant le rythme d’étouffement.

      Incliner un bébé vers l’arrière ou l’allonger pour le nourrir avec de la nourriture solide est dangereux. Un bébé qui manipule de la nourriture devrait toujours être soutenu dans une position assise bien droite. Cela assure que la nourriture qu’il n’est pas encore capable d’avaler, ou qu’il ne veut pas avaler, tombe de sa bouche devant lui plutôt qu’en arrière vers la gorge.

      Adopter une approche gérée par le bébé ne signifie pas pour autant oublier toutes les règles de bon sens concernant la sécurité. Bien qu’il soit très improbable qu’un tout jeune bébé réussisse à saisir une cacahuète par exemple, des accidents peuvent et vont survenir en de rares occasions, peu importe la manière dont le bébé est nourri. Les règles standard de sécurité pour le repas et le jeu doivent être suivies même quand la transition vers la nourriture solide est gérée par le bébé.

      4) Assurer une bonne nutrition

      Les bébés qui peuvent se nourrir eux-mêmes semblent accepter une grande variété d’aliments. C’est probablement parce qu’ils ont plus que simplement le goût à étudier – ils expérimentent aussi la texture, la couleur, la taille, la forme. De plus, donner aux bébés des aliments séparés (ou de façon qu’ils puissent les séparer eux-mêmes) leur permet de découvrir une gamme de saveurs et de textures différentes. Et leur permettre de laisser de côté ce qu’ils ne semblent pas aimer va les encourager à essayer de nouvelles choses.

      Les principes généraux d’alimentation équilibrée pour les enfants s’appliquent aussi aux bébés qui gèrent eux-mêmes leur diversification. Ainsi, les « fast foods », les plats préparés et les aliments contenant du sel ou du sucre ajouté doivent être évités. Cependant, lorsqu’un bébé a plus de 6 mois, il n’est pas nécessaire (sauf s’il existe des antécédents familiaux d’allergie ou une suspicion de trouble digestif) de restreindre plus que cela les aliments offerts au bébé. Les fruits et les légumes sont idéaux, les plus durs étant légèrement cuits de sorte à être suffisamment mous pour être mâchés. Au départ, le mieux pour la viande est de l’offrir sous forme d’un grand morceau, à explorer et à sucer ; une fois que le bébé est capable de saisir et de relâcher des poignées de nourriture, la viande hachée fonctionne bien. (Note : les bébés n’ont pas besoin de dents pour mordre et mâcher – les gencives vont très bien pour cela !).

      Il n’est pas nécessaire de découper la nourriture en petits morceaux de la taille de la bouche. En effet, cela les rendrait difficiles à manipuler pour le bébé. Un bon guide pour la taille et la forme requises est la taille du poing du bébé, avec un facteur supplémentaire à garder en tête : les jeunes bébés ne peuvent pas ouvrir intentionnellement leurs poings pour relâcher des choses. Cela signifie qu’ils se débrouillent mieux avec de la nourriture en forme de bâtonnet ou ayant une « poignée » intégrée (comme la tige d’un morceau de brocoli). Ils peuvent ensuite mâcher le bout qui dépasse de leur poing et laisser tomber le reste plus tard – généralement lorsqu’ils veulent saisir le prochain morceau intéressant. Au fur et à mesure que leur habileté s’améliore, ils laisseront tomber moins de nourriture.

      5) Qu’en est-il des boissons ?

      La teneur en gras du lait maternel augmente durant la tétée. Un bébé allaité reconnaît ce changement et l’utilise pour contrôler sa consommation de liquide. S’il a soif, il tendra à téter peu de temps, peut-être sur les deux seins, alors que s’il a faim, il tétera plus longuement. C’est pourquoi les bébés allaités à la demande sans restriction de fréquence ni de durée n’ont besoin d’aucune autre boisson, même lorsqu’il fait chaud.

      Ce principe peut fonctionner pendant la période de diversification si le bébé est toujours allaité à la demande. Un gobelet d’eau peut être offert lors des repas comme élément d’exploration mais il n’y a pas de raison de s’inquiéter s’il ne veut pas en boire.

      Les bébés nourris au lait artificiel requièrent une approche légèrement différente, car le lait artificiel a la même consistance tout au long du biberon et étanche donc moins la soif. Pour assurer une consommation suffisante de liquide, il suffit de proposer de l’eau à intervalles réguliers une fois que le bébé mange de petites quantités de nourriture.

      Continuer de donner du lait (maternel ou artificiel) à la demande durant la période de diversification aura l’avantage supplémentaire de permettre au bébé de décider quand et comment réduire sa consommation de lait. Lorsqu’il mangera davantage lors des repas partagés, il « oubliera » de demander l’une de ses tétées/biberon, ou prendra moins à chaque tétée/biberon. Sa mère n’a pas besoin de prendre ces décisions pour lui.

      A faire / à ne pas faire

      1. Donnez à votre bébé l’opportunité de participer lorsque quiconque dans la famille est en train de manger. Vous pouvez commencer cela dès qu’il montre un intérêt à vous regarder, bien qu’il soit peu probablement prêt à mettre de la nourriture dans sa bouche avant ses six mois.

      2. Assurez-vous que votre bébé est soutenu dans une position assise bien droite lorsqu’il manipule de la nourriture. Les premiers jours, vous pouvez l’asseoir sur vos genoux, face à la table. Une fois qu’il commence à être capable de ramasser de la nourriture posée devant lui, il sera certainement prêt à être assis, avec un soutien minimal, dans une chaise haute.

      3. Commencez par proposer des aliments de la taille de son poing, de préférence en forme de bâtonnet (c’est-à-dire avec une « poignée »). Pour autant que possible, et à condition qu’ils soient appropriés, proposez-lui les mêmes aliments que ceux que vous mangez vous-même, afin qu’il se sente inclus dans ce qu’il se passe.

      4. Proposez une grande variété d’aliments. Il n’est pas nécessaire de limiter davantage l’expérience de votre bébé avec la nourriture qu’avec les jouets.

      5. Ne pressez pas votre bébé. Permettez-lui de contrôler le rythme de ce qu’il fait. En particulier, ne soyez pas tenté de l’ « aider » en plaçant des choses dans sa bouche à sa place.

      6. Ne vous attendez pas à ce que votre bébé mange quoi que ce soit lors des premières occasions. Une fois qu’il aura découvert que ces nouveaux joutes ont bon goût, il commencera à mâcher, et, plus tard, à avaler.

      7. N’attendez pas d’un jeune bébé qu’il mange chaque morceau de nourriture au départ. Souvenez-vous qu’il n’a pas encore développé la faculté d’obtenir la nourriture qui se trouve à l’intérieur de son poing.

      8. Essayez à nouveau, plus tard, les aliments rejetés. Les bébés changent souvent d’avis et acceptent plus tard des aliments qu’ils avaient déclinés au départ.

      9. Ne laissez pas votre bébé seul avec de la nourriture.

      10. Ne proposez pas des aliments qui présentent un danger évident, comme des cacahuètes.

      11. Ne proposez pas de « fast foods », de plats préparés ou d’aliments contenant du sel ou du sucre ajouté.

      12. Proposez un gobelet d’eau mais ne vous inquiétez pas si votre bébé ne s’y intéresse pas. Un bébé allaité, en particulier, va probablement continuer pour quelque temps à recevoir du sein tout le liquide dont il a besoin.

      13. Soyez préparé au désordre ! Un carré de plastique propre sous la chaise haute protègera votre sol et rendra le nettoyage plus facile. Cela vous permettra aussi de redonner les morceaux qui seraient tombés, de sorte à moins gâcher. (Vous serez positivement surpris de la rapidité avec laquelle votre bébé apprendra à manger proprement !).

      14. Continuez à allaiter votre bébé quand il le veut, pendant aussi longtemps qu’il le veut. Attendez-vous à ce que ses demandes évoluent au fur et à mesure que sa consommation d’aliments solides augmente.

      15. Si vous avez des antécédents familiaux d’intolérances ou d’allergies alimentaires ou de troubles digestifs, discutez de cette méthode de diversification avec vos médecins avant de l’adopter.

      16. Enfin, prenez plaisir à regarder votre bébé apprendre à se nourrir, et à développer en même temps les facultés motrices de ses mains et de sa bouche !

  2. […] bonheur de la ‘diversification alimentaire gérée par le bébé’ (baby-led weaning, apparemment ça se traduit comme ça, enfin ça veut dire qu’on introduit de la nourriture […]

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